Sur le pont : Andrew Lewis

SinC Andrew Lewis

 

LaVoileAuCanada 01

 

Apr 13, 2022

 

Le triple olympien en voile en Laser Andrew Lewis a été nommé l’entraîneur national de l’équipe canadienne d’ILCA 7. Conversation « Sur le pont » avec l’athlète maintenant entraîneur originaire de Trinité-et-Tobago.

Félicitations pour votre nomination Andrew. Comment vous sentez-vous?
Vous ne savez jamais quand c’est le bon temps pour se retirer en tant qu’athlète. Si vous quittez trop tôt, vous pouvez passer à côté des médailles et si vous quittez trop tard, vous terminez votre carrière dans un creux. Vous ne le savez jamais. Mais pour moi, je savais que c’était le moment parfait. J’ai envisagé ceci depuis un bout de temps alors je me sens incroyablement bien. Je suis content de ce nouveau chapitre dans ma vie et la bonne chose est que je peux toujours retourner dans le bateau et naviguer pour le plaisir comme je l’ai fait avec Sarah Douglas et les filles en ILCA 6 il y a une couple de semaine afin de profiter du bateau que j’aime tellement.

Vous avez participé à trois Jeux olympiques, incluant les derniers à Tokyo 2020. Quels sont vos meilleurs souvenirs en tant qu’athlète?
Honnêtement, mes premiers Jeux olympiques se sont passés alors que les mystères de ma vie et une confusion mentale se sont tous alignés. Donc, de me qualifier pour Londres 2012 et d’avoir cette expérience était quelque chose d’unique. Ça juste rendu la vie sur cette planète quelque chose qui faisait plus de sens.

SinC Andrew Lewis 2 400© Sailing Energy / World Sailing

Comment est arrivé la décision de prendre sa retraite et de devenir entraîneur?
J’ai bâti une très large base de données d’information, de contacts et d’habiletés que, si j’étais devenu n’importe quoi sauf devenir un entraîneur en ILCA 7 ou 6, cela n’aurait pas été utilisé à son plein potentiel. Je voulais voir mes investissements de 20 ans en voile retourner à la voile, et être entraîneur était simplement la meilleure façon.

Depuis quand êtes-vous entraîneur?
J’ai été entraîneur depuis que j’ai l’âge de 13 ans. À ce moment, j’entraînais le programme Apprendre la voile à mon club pour le programme en Optimist. J’entraîne donc depuis longtemps à plusieurs différents niveaux, mais ça n’a jamais été mon principal focus jusqu’à maintenant.

Pourquoi avez-vous décidé de travailler avec l’équipe canadienne?
Nous avons un lien qui remonte à longtemps. Je me suis entraîné avec les Canadiens depuis 2011. Le Canada est un pays magnifique, ma femme est citoyenne canadienne, ma fille est née au Canada l’an dernier, et j’aime naviguer au Canada pendant l’été. Il y a tellement de raisons, mais le match parfait est arrivé lorsque l’équipe d’ILCA 7 avait besoin d’un leader, et j’ai vu que l’opportunité était parfaite.

À l’exception des habiletés, qu’allez-vous apporter de votre carrière d’athlète à celle d’entraîneur?
J’ai un bon réseau de contact, de marketing, de média et une base personnelle pour bâtir une marque. Mon bagage inclut un leadership général. Je crois que je peux mener une génération de navigateurs à une place de choix et une passion dans la vie, et je crois que ça entraînera de grands résultats en voile.

SinC Andrew Lewis On DeckVous entraînerez l’équipe de développement de Voile Canada en ILCA 7, incluant Tom Ramshaw qui vient de changer de la classe Finn. Comment va-t-il?
Tom est un humain extraordinaire. Il était actuellement mon partenaire d’entraînement en 2015. Il est même venu à Trinité-et-Tobago pour s’entraîner avec moi. Notre relation date de vraiment longtemps, et nous avons de bons souvenirs ensembles. Travailler avec Tom a été très cool. Il est un athlète de classe mondiale, ce qui rend le processus très excitant et je crois qu’il est encore plein de potentiel même à ce niveau tardif dans sa carrière olympique. J’ai hâte de l’aider à l’explorer et de l’amener sous les projecteurs.

Quels sont vos meilleurs souvenirs au Canada?
Je suis allé au Canada plus de fois que je peux compter. Les Jeux panaméricains à Toronto en 2015 était définitivement un gros fait saillant pour moi. Ils ont fait une compétition incroyable et j’ai pu également me qualifier pour mes deuxièmes Jeux olympiques lors de cet événement.

Vers les Jeux olympiques de 2016, vous avez eu un accident à Rio. À quel point avez-vous eu peur alors que c’était un accident qui aurait pu devenir tragique?
J’ai eu peur à certaines occasions, principalement à chaque fois que j’allais dans une grosse chirurgie. Mais ce qui m’inquiétais le plus était si j’allais encore pouvoir marcher proprement à nouveau, respirer normalement et pouvoir toujours mastiquer de la nourriture.

Qu’est-ce qui s’en vient pour les athlètes canadiens en ILCA 7?
Nous sommes présentement en Europe; Palma, puis Hyeres.

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